Descriptif :
On ne devient pas coach simplement « parce que les gens se confient à nous facilement », c’est ce que l’on entend souvent de la part des aspirants coachs. La démarche est plus profonde qu’il n’y paraît, plus complexe aussi. L’ouvrage présente ainsi un panorama complet des concepts incontournables et novateurs du coaching et de l’accompagnement professionnel.
Pratique et basé sur l’expérience, ce guide opérationnel complet propose 110 fiches qui présentent les notions clés, les approches théoriques et les outils pratiques d’accompagnement.
Traitée de manière opérationnelle, chaque fiche outil est présentée en 2 ou 4 pages comprenant : le contexte d’utilisation, des conseils de mises en œuvre, des schémas, des cas pratiques, un résumé des points clés.
1. Ce que j’ai retenu
Comme pour les arts martiaux, l’efficacité tient pour 10 % à la théorie, pour 10 % à la technique et… pour 80 % à l’apprentissage pratique !
Tout coaching se construit à la fois à partir des difficultés du coaché et avec le style et les outils du coach
Les coachs ne le deviennent pas par hasard. Ce choix s’inscrit dans une histoire personnelle qui les a confrontés à des difficultés relationnelles et familiales. Se connaître et travailler sur soi est une étape indispensable pour devenir un professionnel mature et conscient. Le désir de devenir coach se produit souvent dans la période de mi-vie. Le coach est son outil de travail.
Le coaching, c’est aussi la prise en compte de l’humanité en lieu et place de la technique, la remise du sens dans l’action et de la réflexion dans les défis.
2. Les extraits de mes notes
Il se développe pour des raisons historiques et sociales en même temps qu’il s’inscrit dans les grandes traditions de l’accompagnement. Et c’est bien parce que le coaching remonte à loin qu’il produit des effets. Le coaching est l’héritier de courants philosophique, spirituel, éducatif et thérapeutique qui se proposent d’accompagner les êtres humains à des moments clés de leur existence. Il serait dommage de le réduire à une visée d’atteinte de performances ou d’adaptation à tels ou tels contextes.
Chacun est invité à inventer et à réussir sa vie, à devenir « lui-même » en dehors des constructions collectives qu’ont connues les générations précédentes. Ce que découvrent de nombreuses personnes, c’est que devenir soi-même est une démarche difficile, qui mobilise beaucoup d’énergie : la revendication à l’autonomie et à la réalisation de soi a un prix élevé sur le plan de l’économie psychique et sociale
Choisir un métier ne va plus de soi, trouver un emploi relève du parcours du combattant, le conserver et s’y épanouir est encore une tout autre affaire. Et pourtant, le travail occupe une place essentielle dans nos vies et c’est pour cette raison que le coaching y trouve un terrain de choix pour s’y développer. L’Homme n’a pas tellement changé dans ses préoccupations fondamentales. Il est en quête de sens et peine à le trouver dans les difficultés de son existence. Les grandes traditions de l’accompagnement ont toujours cherché à répondre à ses doutes, ses incertitudes et ses contradictions. Le coaching est donc bien une forme contemporaine de traditions anciennes
L’être humain a besoin de s’inscrire dans le lien pour devenir ce qu’il est. C’est l’expérience fondamentale et constitutive que vit le nourrisson au contact de la personne qui s’occupe de lui, mère biologique ou de substitution. On ne devient humain que dans la relation avec un autre être humain. Le coach sera l’accompagnant d’un itinéraire de questionnements et de difficultés à dépasser. C’est la relation entre le coach et le coaché qui sera le creuset de la transformation.
Vous n’apportez pas les solutions, vous aidez votre client à les faire émerger. Vous proposez un dispositif moins « outillé », car le premier outil du coach, c’est lui-même. Et, différence essentielle en termes de posture : vous êtes en position haute sur le cadre et en position basse sur les contenus, à l’inverse des postures du formateur et du consultant, qui doivent être des spécialistes, voire des experts du domaine dans lequel ils interviennent
La connaissance de vos blessures professionnelles, ce qui s’est joué et rejoué pour vous, de vos échecs, vos difficultés et de ce que vous avez mobilisé pour les dépasser est ce qui vous permet d’asseoir votre légitimité de coach.
Un coaching réussi est, pour le coaché, une fenêtre ouverte sur ses potentialités, une manière de comprendre que, quand il le souhaite et seulement s’il en a le désir, il peut évoluer… En pleine conscience de ses mécanismes
Le coaching d’organisation s’adresse à des dirigeants qui souhaitent mener leurs entreprises à travers des transformations complexes
Les « Sensei » japonais disent qu’avant d’apprendre à faire chuter, il faut apprendre à chuter. Ce principe pourrait s’appliquer au feedback : avant d’apprendre à le donner, apprenez à le recevoir ! Malheureusement, notre éducation nous a mal éduqués en la matière. Quand une personne nous fait un commentaire, il est souvent perçu comme une critique et nous avons naturellement tendance à nous défendre, à nous justifier. Cette posture est contre-productive. La prochaine fois que quelqu’un vous fait un feedback, entraînez-vous à ceci : se taire. Et dire merci. Le feedback est un cadeau
Le client doit apprendre à s’autoriser de lui-même dans l’exercice de se dire, se raconter, oser exposer ses émotions, ses difficultés, ses limites, ses échecs, ses peurs. C’est au travers de cette relation singulière qui consiste à les partager avec un tiers, de voir ce que cela lui fait sur un plan émotionnel, qu’il accédera à un nouvel espace intérieur à partir duquel du neuf pourra émerger. Il existe un fantasme assez commun qui consiste à penser qu’une décision doit être la bonne. Or une décision est… une décision. Ce sont les avantages et les inconvénients qui résultent de cette décision qui vont nous la faire qualifier de bonne ou mauvaise !
Nos véritables limites sont toujours au-delà de nos croyances.
La crise, un levier du changement.
Le coach peut travailler en déplaçant la question du sens vers celle des repères.
Le coach est au service du coaché, et doit donc travailler impérativement son humilité
3. Points importants
Comprendre les obstacles rencontrés par le client, c’est comprendre ce qu’il vit
Rappelez-vous les 3 P du coach : protection, permission, puissance.
Votre rôle : aider votre client à repérer ses émotions, à les exprimer, à mettre en place des comportements plus adaptés, qui s’appuieront sur une meilleure confiance en lui et le développement de la pensée positive…
4. Comment je la pratique
Il faut, enfin, lever les résistances, celles de vos coachés et les vôtres, pour permettre au coaché d’atteindre ses objectifs. Comment ? En laissant parler l’enfant en vous qui sait mieux que l’adulte ce qui est bon pour vous, entraînant ainsi l’Autre dans le jeu.
Demandez donc à votre client comment il s’auto-reformulerait
« Je ne sais pas » signifie « je suis en train de chercher la réponse »
« Et si ces larmes pouvaient parler, que nous diraient-elles ? »
5. Comment j’ai pu l’intégrer dans ma philosophie de vie
J’utilise des outils nouveaux ! En étant souple et ouvert pour stimuler l’agilité de l’Autre
Un sur-mesure qui va permettre de travailler en profondeur le désir de travail et ce qui fait sens : voilà ce que j’apporte
La logique d’apprentissage et de changement passe par les quatre stades de développement : découverte, expérimentation, autonomie et expertise.
Conclusion :
N’oubliez jamais que nos clients nous font autant avancer que nous nous évertuons à accompagner leur évolution. Simplement, les chemins ne sont pas identiques.
Rappelez-vous que choisir le métier de coach, c’est accepter d’apprendre avec chaque client, c’est à chaque nouvelle séance un pari, une aventure neuve, un cheminement inconnu
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