Fiche de lecture « Introduction à la psychologie positive »

Introduction à la psychologie du développement

Descriptif :

La psychologie positive, initiée au début du nouveau millénaire, s’est développée rapidement dans de nombreux pays du monde.
Trois caractéristiques majeures de ce courant sont présentées dans cet ouvrage collectif.
La psychologie positive est une discipline scientifique.
Chaque chapitre constitue donc une synthèse des connaissances acquises dans ce domaine.
Elle s’intéresse au fonctionnement positif, non seulement de l’individu, mais aussi des groupes humains, des institutions et de la société dans son ensemble. Ce qui explique la division de cet ouvrage en trois parties : la psychologie positive comme art de vivre avec soi-même ; la psychologie positive comme art de vivre avec autrui ; la psychologie positive comme instrument de changement social. Seront ainsi abordés : les émotions positives, le sens de l’existence, la gratitude, la vie de couple, ou encore la réconciliation après conflits meurtriers et la justice restauratrice.
Enfin, la psychologie positive est fortement orientée vers la recherche-action. La plupart des chapitres de cet ouvrage présentent des pistes d’action, scientifiquement validées, permettant d’améliorer la vie quotidienne des individus et des groupes humains.

1. Ce que j’ai retenu

« les habitudes mentales n’on a priori rien d’immuable. L’une  des découvertes les plus importantes qu’aient faite  les psychologue au cours des 20 dernières années est que l’individu peut choisir sa manière de penser »

Seligman

« si nous donnons vie à nos buts, nous donnons du sens à notre vie »

2. Les extraits de mes notes

Le courant de la psychologie positive considère simplement qu’à côté des multiples problèmes et dysfonctionnement individuel et collectif s’exprime et se développe toute une vie riche de sens et de potentialités. Elle est donc un complément logique au corpus de recherches sur la psychologie clinique et psychopathologie


Liste de 24 force de caractère répartis en 6 grandes catégories :
– la sagesse et la connaissance (comprenant la créativité, la curiosité, l’ouverture d’esprit, l’amour de l’apprentissage, la perspective – capacité à donner des sages conseils aux autres)
– le courage (comprenant l’authenticité, la bravoure, la persistance et l’enthousiasme)
– l’humanité (comprenant la gentillesse, l’amour, l’intelligence sociale)
– la justice (comprenant l’impartialité, le leadership, la citoyenneté)
– la tempérance (comprenant le pardon, la modestie, la prudence, l’autorégulation)
– la transcendance (comprenant l’appréciation de la beauté, la gratitude l’espoir, l’humour, la spiritualité)
Les forces de caractère les plus fréquemment reconnu par les sujets sont  la gentillesse,  l’impartialité, l’authenticité, la gratitude et l’ouverture d’esprit ; les moins communes sont la prudence, la modestie et l’autorégulation. Les caractéristiques effective émotionnel (amour, enthousiasme, gratitude et espoir) sont plus fortement corrélé  avec le sentiment d’être satisfait de l’existence que les caractéristiques plus cognitive telles que la curiosité est l’amour de l’apprentissage, que ce soit chez les adultes ou chez les enfants. Par ailleurs, les femmes obtiennent des scores plus élevé que les hommes pour toute les force relative à l’humanité
Pour C. Keyes, la santé mentale comporte deux grandes composantes : le bien-être (présence d’émotion positive et absence ou faible présence des émotions négatives) et le fonctionnement psychosocial positif (acceptation de soi, relations positives autrui, croissance personnelle, sens à la vie, sentiment de compétences personnelles, autonomie).
La psychologie positive ne prend pas seulement en compte la personne humaine en tant qu’individu, mais aussi en tant qu’être en relation avec les autres, insérer dans un tissu social
La joie et le bonheur pousse les individus à interagir et à jouer alors que l’intérêt motive à explorer l’environnement
Un nombre grandissant de recherche scientifique indique cependant que cultiver la joie, l’élévation, la gratitude, l’émerveillement est indispensable à une vie saine, heureuse et épanouie
Le niveau de confiance de doute que les individus éprouvent -quant à leur chance de succès, quand l’atteinte d’un but ou encore quand tu as l’évitement d’un état non désirée- détermine leur niveau d’implication et leur engagement dans l’action .les efforts fournis dans la réalisation d’un but dépend de ce seuil de confiance plus ou moins orienter vers l’optimisme
Les explications des événements positifs et négatifs se décline en trois dimensions : l’internalité/ externalité, la stabilité/ instabilité et la globalité/ spécificité

Le fait de minimiser son optimisme, voire d’éprouver du pessimisme, permettrait à l’individu de se mettre dans un état particulier d’anticipation et de préparation à faire face à des difficultés potentielles et à reconsidérer des éléments d’une situation qui n’avait pas en main. Souvent les personnes ne disposent pas de toutes les informations pertinentes pour avoir une vision claire des événements à venir. L’obtention de nouvelles informations permet alors des réajustements utiles pour corriger des excès d’optimisme ou des (dés) illusions. Une connaissance plus concrète d’une situation permet aussi de se représenter plus facilement les contraintes
De telles  révision à la baisse de l’optimisme sont également favorable pour la protection du soi lorsque l’événement attendu se rapproche dans le temps que l’issue négative semble avéré. L’utilité d’un pessimisme préparatoire est d’autant plus nécessaire quand l’issue ne dépend plus de l’individu ou que l’enjeu de la situation et tu élevé
Le bénéfice de l’optimiste est avéré mais le pessimisme modéré à  également ses vertus, pour peu que l’on circonscrive les conditions de son expression
Contrairement à ce que nous pourrions penser, les activités de loisirs sont moins propice à générer le flux que le travail
Ce sont les attentes d’incontrôlabilité qui sont les causes directes de la résiliation chez l’être humain
3 besoins fondamentaux doivent être satisfait pour qu’un individu puisse éprouver un véritable sentiment de croissance personnelle et de réalisation de soi :
– le besoin de compétences
– le besoin d’autonomie
– le besoin de relation
De multiples enquêtes ont montré que l’être humain donne du sens à travers trois dimensions :
– la dimension affective et relationnelle
– la dimension collective, au sens large du terme c’est-à-dire nos pensées, croyances et valeurs
– la dimension comportementale
Chacun de nous est appelé à construire pas à pas le sens de sa vie. Ce sont unique et nul ne peut l’imposer à quiconque. Quel que soit cet appel  qui trouve écho au plus profond de nous-même  il nous faut être prêt à l’entendre et à y répondre  au risque parfois de bouleverser nos certitudes et habitudes
Une chercheuse à identifier six critère garant de bien-être psychologique et de vieillissement réussi : l’acceptation de soi, la croissance personnelle, l’autonomie, les relations positives avec autrui, la maîtrise sur son environnement et le sens à la vie
Les recherches démontrent que les buts personnels favorisent le bien-être subjectif aux différentes périodes de la vie. Cette influence positive se fait sentir à chacune des étapes de la démarche vers l’atteinte du but. L’élaboration ou le choix du but permet de concrétiser la motivation, de focaliser l’énergie, de soutenir l’autorégulation du comportement et d’affirmer le fonctionnement optimal de la personnalité. La planification des buts comprend la recherche des moyens, la spécification des étapes, la prévision des obstacles et des stratégies pour les affronter ainsi que la recherche d’aide si nécessaire. La poursuite du but est également porteuse de bien-être subjectif. Que la réalisation du but ou  l’atteinte de l’objectif provoque des émotions positives et en fait reconnu. Le Sentiment d’efficacité personnelle et l’estime de soi sont renforcés par la réussite d’une entreprise. Il apparaît donc chacune des étapes de la démarche vers le but contribue au bien-être subjectif et à la qualité de vie à la retraite
Vaillant « un bon vieillissement ne réside pas dans nos gènes ni dans les étoiles, mais en nous-même »
5 approches thérapeutiques qui peuvent être rattaché au courant de la psychologie positive :
– la logothérapie (pour découvrir le sens de son existence)
– la thérapie centrée sur la personne (démontrant le rôle essentiel de l’empathie)
– la thérapie cognitive et comportementale (pour apprendre à maîtriser son existence)
– la thérapie du bien-être psychologique (pour apprendre à goûter les bons moments de l’existence)
– la gestion des émotions (comme source majeure de bien-être)
Carl Rogers est à l’origine d’une forme de thérapie qualifié « d’approche centrée sur la personne » reposant sur 3 piliers : la congruence (ou authenticité), la considération et l’empathie.
L’empathie favorise l’exploration et la création de sens de la part des patients. Elle les aide à penser de manière plus productives et facilite la gestion des émotions
L’accès au bonheur s’apprend : il nécessite de le ressentir, d’en prendre conscience, de le rechercher, tout en ayant conscience qu’il va s’arrêter
L’accès au bien-être émotionnelle nécessite de croire authentiquement qu’il est possible. Il émane d’une construction personnelle et il requiert d’agir sur son quotidien

Les compétences psychosociales chez l’enfant. Pour Jérôme Bruner, la compétence se réfère à « l’intelligence opératoire du savoir comment plutôt que du savoir que »

En 1993, l’Organisation mondiale de la santé définissez les compétences psychosociales comme « la capacité d’une personne à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne. c’est l’aptitude d’une personne à maintenir l’état de son bien-être mental, en adoptant un comportement approprié et positif à l’occasion des relations entretenues avec les autres, sa propre culture et l’environnement »  et proposer 10 compétences que l’on peut présenter par paires :
– se connaître soi-même, éprouver de l’empathie
– savoir se faire comprendre, pouvoir entrer en relation avec les autres
– savoir gérer ses émotions, savoir gérer le stress
– avoir une pensée critique, créative
– savoir résoudre des problèmes, savoir prendre des décisions
En 1997, les pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économique ont tenté de définir les compétences clés, autrement dit « les savoirs et les savoir-faire indispensable pour participer à la vie en société ». Elles sont ventilées en trois catégories :
–  se servir de l’outil de manière interactive (langage, symbole, texte savoir, informatique technologie,…)
– interagir dans des groupes hétérogènes
– agir de façon autonome

Toutes les pratiques pédagogiques tourner vers l’apprenant et non vers le seul objet de savoir participe au développement des compétences de l’écolier.

Les personnes chez qui l’amour occupe une certaine place présentent un risque moindre de  développer  une maladie, se rétablissent plus vite que les autres après un accident de santé, décèdent moins souvent.

Bandura démontre que ce processus d’apprentissage par essaie et erreurs n’est pas toujours nécessaire. En effet, l’individu apprend souvent en observant les conséquences non de ces propres actions, mais des actions d’une autre personne. Ce processus, appeler apprentissage social n’est pas une simple imitation : en extrayant les règles sous-jacentes au comportement d’autrui, la personne produit de nouveau comportement, proche, mais qui dépassent largement ce qui a simplement été vu ou entendu. Bandura note également que même la créativité comprend une bonne dose de modelage : l’innovation passe par la synthèse de découvertes préexistantes ou l’addition de nouveaux éléments à une réalité antérieure.

Ce qui fait baisser le taux de mortalité, c’est la présence d’autrui. Habiter un foyer content plusieurs personnes, rendre visite des amis, avoir des activités associatives, caritatives, tout cela produit un effet positif sur la santé.
Car à défaut de jouer le rôle de confident, les animaux représentent dans certaines situations un élément thérapeutique majeur
Les retour sur l’enfance avec un regard d’adulte permet ainsi de réviser des schémas de pensée aujourd’hui défavorables
Il arrive aussi que l’on se complaît dans ses propres travers parce qu’à certains égards, ils apportent quelques bénéfices. On peut alors sans désoler et considérer qu’ils sont inhérents à sa personne, sans jamais véritablement tenter de s’en défaire
La relation de couple et aussi l’occasion de se rendre compte d’expériences d’enfance qui ont été enfuies et dont on avait plus conscience. Durant les premières années, la nécessité plus ou moins grande de son conformer aux attentes parentales pour bénéficier de leurs soins peux amener l’individu à ignorer certaines facettes de sa personnalité.
Pour résoudre le problème il faut s’attaquer à sa source

Parmi les concepts psychanalytiques plus récent, celui de « fonctionnement réflexif » (fait d’introspection et d’empathie) permet de bien articuler la relation entre soi, l’autre et l’affect
Le corps est une manière d’être présent à autrui. Le corps sert de démonstration de validation de la compréhension d’autrui.
La gratitude est plus qu’une émotion, elle suppose la volonté de reconnaître qu’un individu à intentionnellement procuré du bien-être à autrui. Être reconnaissance nécessite donc de reconnaître (dimension intellectuel) et d’apprécier (dimension émotionnelle)
La personne qui pardonne fait l’expérience d’une diminution du degré de ressentiment vis-à-vis de l’autre personne ; en d’autres termes, ses pensée vis-à-vis de cette personne deviennent moins critique, ses émotions moins négatives et ses comportements moins distants ou moins agressifs
La personne qui pardonne ne sait pas toujours à quel moment le pardon est intervenu.

La présence d’excuse sincère de la part de la personne qui est commis le tort constitue un élément de facilitation très important. Le fait que l’acte négatif n’était pas réellement intentionnel joue également un rôle.

Plus une personne est émotionnellement stable, moins elle éprouve de ressentiment durable. Les tendances dépressives, colère, anxiété et tendance à la rumination sont les aspects les plus  liés au ressentiment durable.
L’individu se construit à travers son développement social 3 domaines basique de jugement : les domaines conventionnelle, moral et personnelle.

Les psychologues communautaires reconnaissent aujourd’hui différentes formes de communautés, qui sont autant de lieux d’intervention pour les actions dit “communautaire” :
– les communautés géographique, défini par le lieu de vie des individus (village, quartier,…)
– les communautés administratrice, (municipalité, association)
– les communautés social, fondée sur les liens sociaux entre les individus (relations familiales, amical, professionnel,…)
– les communautés psychologique, reposant sur le sentiment d’appartenance communautaire, de communauté de valeur

Ce potentiel d’autoditection est servi par le caractéristique majeure de l’espèce humaine, à savoir sa capacité permanente à changer et à apprendre. La plasticité des structures neurophysiologie spécialise autorise un immense potentiel d’apprentissage par l’expérience directe ou par apprentissage social, à partir des potentiel biologiques initiaux.

3. Points importants

On  pourrais dire sous forme imagé et que chacun de nous donne du sens à sa vie au travers de son cœur de son cerveau et de sa main

Un travail qui a du sens, c’est une activité productive qui mène à quelque chose, une activité intéressante qui leur fait plaisir, qui les fait se sentir utile et qui profite aux autres tout en leur permettant de développer leur potentiel

« la souffrance cesse de faire mal au moment où elle prend une signification »

Frankl

Mieux comprendre le bien-fondé de son propre fonctionnement permet aussi de ne pas se sentir habité par de « vieux démons ».

4. Complément d’information

Le concept d’empowerment  traduit le processus de valorisation de l’individu, par ses connaissances, son vécu et ses habilités, afin de promouvoir un développement du bien-être individuel. Chaque individu est perçu comme porteur d’un potentiel d’action sur sa vie, lui permettant de faire face, de contrôler sa destinée. C’est une voie pour diminuer la dépendance des individus vis-à-vis de leur communauté de la société tout entière qui se dessine, avec comme corollaire la mise en valeur de la notion de responsabilité sanitaire individuelle. Il s’agit de dépasser le sentiment d’impuissance et d’exclusion des minorités, valorisant les ressources dont elles sont porteuses pour faire face à leur situation

Définition : la psychologie positive et l’étude scientifique du fonctionnement humain optimal.
Les applications potentielles de la psychologie positive comprennent :
– l’amélioration de l’éducation scolaire en utilisant plus arguments la motivation intrinsèque, les émotions positives la créativité dans les écoles
– l’amélioration de la psychothérapie en développant des approches qui met l’accent sur l’espoir, le sens et  l’auto-guérison
– l’amélioration de la vie familiale grâce à une meilleure compréhension des dynamiques de l’amour, de la générativité et de l’implication
– l’amélioration satisfaction au travail tout au long de la vie en  aidant les gens à découvrir un engagement authentique, exprimer des états de flux et a véritablement contribuer à leur travail
– l’amélioration des organisations et des sociétés en découvrant les conditions qui facilitent la confiance, la communication et l’altruisme entre les personnes
– l’amélioration du caractère morale de la société grâce à une meilleure compréhension et promotion de la dynamique spirituelle chez les êtres humains

5. Comment je la pratique

Donner un sens à sa propre manière d’être permet de mieux s’en dégager et de ne plus être régi par d’anciens fonctionnements qui étaient adapté dans l’enfance mais ne le sont plus aujourd’hui
Définition de l’empathie par Rogers : l’empathie consiste à percevoir le cadre de référence interne d’une personne avec précision et avec ses composantes et signification émotionnelle de façon à le ressentir comme si l’on était cette personne, mais cependant sans jamais oublier le « comme si »
Freud énonce « partant de l’identification, une voie mène, par l’imitation, à l’empathie, c’est-à-dire la compréhension qui rend possible toute prise de position à l’égard d’un autre ». Il semble que l’empathie aide à  entendre ce que l’autre n’entend pas de lui-même. L’empathie freudienne semble s’exprimer essentiellement par la parole, par l’écoute du verbal et du paraverbal

Entre candide et Cassandre : la nécessaire complémentarité de l’optimisme et du pessimisme

6. Comment j’ai pu l’intégrer dans ma philosophie de vie

La pratique d’exprimer  régulièrement de la gratitude permet aux personnes de se sentir plus optimiste et davantage satisfait de leur existence
4 grandes stratégies de régulations efficaces
– expression physique des émotions : agir comme quelqu’un d’heureux
– le fait “d’être présent”
– le voyage mental dans le temps
– le partage social

Nous sommes dualités et polarités. A nous de chercher régulièrement notre équilibre et ce qui fait sens.

C’est pour cette raison que je travaille avec l’outil Ikigai

Conclusion :

L’objectif de Franck était de montrer au lecteur, à l’aide d’exemple concret, que la vie a toujours un sens, même dans les circonstances les plus pénibles: « découvrir un sens à sa vie »

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