Descriptif :
Comment les solutions se développent-elles? Cette question entraîne de Shazer dans une discussion de tout ce que clients et thérapeutes font au cours d’une séance pour aller vers les solutions et qui, en fin de compte, oriente sur une tâche qui précise: “Maintenant que vous savez ce qui marche, faites plus de cette chose-là.” Une fois que les clients et les thérapeutes centrent leur attention sur l’examen des solutions plutôt que sur les problèmes, inévitablement la thérapie se fait brève, et parfois une seule séance suffit.
Des cas pleins d’attrait, portant sur des plaintes très variées, avec souvent des rebondissements inattendus, viennent illustrer cette théorie fondée sur la pratique de la thérapie brève. Certains de ces cas, comme l’abus de drogues ou de graves désaccords conjugaux, étaient autrefois considérés comme trop “difficiles” pour la thérapie brève. Cependant, comme de Shazer l’a expliqué si souvent, une fois que thérapeute et client découvrent ensemble “ce qui marche”, les obstacles sur le chemin de la solution disparaissent.
Une innovation est ici l’analyse informatique des séances que fait de Shazer, ce qui débouche sur une carte pour analyser les situations et découvrir des solutions. L’investigation de de Shazer, à la fois stimulante sur le plan théorique et fondée sur le plan clinique, déniche des indices qui risquent de révolutionner la manière habituelle de concevoir la psychothérapie et de la pratiquer.
1. Ce que j’ai retenu
Etre centré sur la solution implique d’aider le client à « trouver la clé de la solution puis de le laisser ouvrir la porte pour lui-même et partir d’ici »
2. Les extraits de mes notes
Quand tout se passe bien, ces choses orientent vers une tâche qui se formule simplement : maintenant que vous savez ce qui marche, faites plus de cette chose là
La théorie n’est pas censée être une « explication » mais plutôt une « description » cohérente de séquences spécifiques d’événements au sein d’un contexte donné
La construction de l’entretien incite les clients à « y voir clair » dans leur façon de cadrer la situation problématique. L’objectif du recadrage a déjà été satisfait quand les clients, en y voyant clair dans leur façon de cadrer les choses, font des « exceptions » dues au hasard des différences qui font une différence
Les clefs passe partout semblent utiles pour ouvrir la porte au changement et à la solution dans de nombreuses situations, quelle que soit la plainte spécifique en cause : tâche formule d’observation ce qui se produit que vous voudriez voir continuer
Une nouvelle clés passe partout : la recherche d’exceptions qui pouvaient être transformées en différences qui font une différence
La question miracle est utilisée dans pratiquement toutes les premières séances pour aider le client, et le thérapeute aussi, à décrire à quoi pourrait ressembler une solution au problème. De manière habituelle, quand on demande directement aux clients quels sont leurs objectifs, ils vont parler de « se sentir mieux » ou de vouloir « mieux communiquer » ou autre chose d’aussi général et non spécifique. Quand on interroge de manière indirecte sur les objectifs, en se servant de la question miracle, on obtient régulièrement la description de comportements concrets et précis. Cette façon de regarder rapidement dans l’avenir nous a paru très efficace pour aider les clients à fixer des objectifs et à décrire ainsi comment ils sauront quand le problème sera résolu
Une fois que n’importe qu’elle attente devient différente, n’importe quel schème peut changer
Pour la thérapie brève, les comportements, les sentiments, les pensées, et les perceptions et leur contexte spécifique font tous partie du même schème ; dès lors, toute différence dans le contexte, le comportement, les pensées, les sentiments et les perceptions va nécessairement avoir une influence sur l’ensemble du schème
Le « champ » d’une théorie consiste en affirmations qui décrivent les caractéristiques et les propriétés des situations auxquelles la théorie est applicable
C’est de cette description ou construction que s’occupe la thérapie, et par conséquent un point central de l’entretien est d’aider les clients à changer leur façon de construire leur expérience (problématique)
Le discours à propos du changement est l’objectif de l’entretien et l’objectif de la tâche à faire à la maison est d’aider le client à construire son expérience différemment et donc à transformer sa description de sa situation, à savoir, augmenter les propos sur le changement dans les séances suivantes
La connivence est favorisée quand on a établi des objectifs qui aident à déterminer comment le client et le thérapeute vont savoir que le problème est résolu. Il pourrait même être plus utile, en fait, de réfléchir à la mise en place de moyens d’évaluer la réalisation des objectifs plutôt que de se contenter de fixer des objectifs, parce qu’il arrive assez souvent que le client soir capable de trouver un moyen de déterminer que la thérapie a été un succès et il est plus satisfait quand quelque chose de nouveau ou de différent se produit qui n’était pas considéré comme un critère possible de succès
Si vous ne cherchez pas les exceptions et les succès des clients, ils ne vont pas vous en parler
Lorsque le problème est résolu, les choses vont ressembler beaucoup à ce qu’elles sont à l’heure actuelle quand le problème ne se produit pas
Au fil des années, de nombreux clients nous ont signalé que de faire semblant d’aller bien amenait les autres à penser que vous allez bien et, par conséquent, à se comporter avec vous comme si vous alliez bien, et ensuite, en conséquence de tout cela, vous finissez par vraiment être « bien » !
3. Points importants
Règle simple : construire la solution à partir d’éléments extérieurs au schème de la plainte
Suivre ensemble depuis la « plainte » jusqu’à la « réalisation des objectifs » et la « solution »
Les idées à propos du recadrage et de l’image de soi suggèrent, cependant, que lorsque le thérapeute cadre les choses différemment et réagit différemment de ce que le client attend, celui-ci va en venir à se voir différemment : aider le client à développer certains doutes à propos de sa manière de cadrer les situations. La thérapie générale des systèmes a longtemps considéré comme un axiome l’idée qu’une différence ou un changement dans une partie d’un système vont entraîner des répercussions (et des transformations) dans d’autres parties du système
4. Complément d’information
Cette lecture fait partie comme tant d’autres de ma base de formation au coaching.
Steve DE SHAZER a écrit énormément de livres et dans la plupart vous allez retrouver les mêmes outils car tout simplement ceux sont de bases
5. Comment je la pratique
Nous partons de la demande puis définissons le contexte pour arriver à l’objectif du coaching. Ce dernier est l’axe de travail choisit, ce vers quoi le coaché veut aller (état positif et pas de mot négatif), c’est une orientation
6. Comment j’ai pu l’intégrer dans ma philosophie de vie
Voir le monde comme un schème me permet de chercher le fil rouge, la clé passe partout pour ouvrir en grand les portes qui sont déjà entre ouverte
Seulement, les personnes que l’on accompagne ne les voient pas toujours puisque il y a du brouillard devant leurs yeux
Je chausse mes lunettes pour éclairer et tracer un chemin vers la lumière blanche d’où part les lumières
Conclusion :
De mon point de vue, « l’utilisation » implique « d’utiliser » tout ce que le client fait qui soit quelque peu « correct », « utile », « efficace », « bon » ou « amusant », dans le but de développer une solution
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